Quel est le meilleur Fat bike électrique ?

Quel est le meilleur Fat bike électrique ?

Afin de pouvoir répondre à cette question, il convient de présenter un peu plus en détail le concept de Fat Bike et comprendre l’évolution de son offre. Vous pourrez ensuite en fonction de l’utilisation que vous envisagez pour votre Fat bike à assistance électrique, choisir un modèle parfaitement adapté à votre pratique.

Pourquoi le Fat bike?

 Le Fat Bike électrique est un vélo équipé de pneus surdimensionnés, très larges, de tailles différentes allant de 20 pouces à   26 pouces de diamètre, et de 3.5 à plus de 5.0 pouces de largeur. A l’origine, le Fat Bike a été conçu pour réaliser des   exploits sportifs, comme une traversée d’un désert de sable, ou bien un usage en terrain impraticable pour un vélo   classique, comme des routes totalement enneigées en Alaska.

 La contrainte liée à cette taille de vélos à grosses roues hors normes est bien évidemment le frottement excessif crée par   une très grande surface de contact, auquel s’ajoute un poids supplémentaire de matériaux crée par l’ensemble jantes   larges et gros pneus. Une pratique uniquement musculaire a tout d’abord été la norme, destinés à des sportifs aguerris et   passionnés d’espaces vierges qui cherchent à repousser les limites imposées par le terrain : le sable, la boue, la neige ne   sont plus des obstacles mais des challenges. Et la satisfaction d’avoir « ouvert une trace » est toujours un plaisir, que l’on   soit alpiniste, randonneur, skieur de freeride ou surfeur en quête de nouveaux spots.

L’apparition du Fat Bike électrique

Avec le développement des solutions de motorisation électriques en kit, il a été ensuite possible d’équiper des fat bikes musculaires de motorisation plus ou moins puissantes afin d’augmenter encore les capacités de franchissement du Fat Bike. Si les puristes résistent encore à la tentation, en préférant miser sur un allégement du poids du vélo et le montage des meilleurs composants pour performer, d’autres ont cédé à la tentation et ont choisi une puissance auxiliaire délivrée par un moteur électrique alimenté par batterie Lithium-ion.

Ces montages ont cependant été réservés à des pratiquants plutôt orienté VTT, vélo tout terrain, donc des cadres basés sur une géométrie de vélo très sportif, destinés à la recherche de performances sportives.

Diversification de l’offre de Fat Bike avec l’arrivée des Fat Cruisers et mini Fat Bikes de la marque Buke Bikes.

 Le grand tournant du Fat Bike a été opéré en 2014, avec le lancement sur le marché français et européen des premiers Buke Bikes   (aujourd’hui Woodee Bikes) en version Fatbike Beach Cruiser, puis en version mini Fatbike Cruiser pliant avec le modèle Budd’e. Cette offre   originale a été conçue pour offrir un usage plus ludique, orienté loisirs et déplacement quotidiens, et destiné à une clientèle composée de   surfeurs et d’habitants des régions côtières des Landes et du Pays Basque. Une population ouverte à l’innovation, à une offre originale,   qualitative, sensible au design de la marque Buke (aujourd’hui Woodee) et à l’efficacité d’un Fat Bike pour terminer un déplacement jusqu’à   atteindre le spot de surf à même la plage.

 Les Fat bikes à assistance électrique se distinguent alors des premières générations orientées plus sportives et uniquement destinées à une   véritable pratique hors des sentiers battus.

 Ce lancement, couronné de succès, a initié un effet de mode le long des côtes Atlantiques, particulièrement du côté d’Hossegor, Capbreton et   Seignosse mais aussi Lacanau et Biarritz.

Quelle motorisation pour avoir le meilleur Fat Bike?

Aujourd’hui il existe 2 types de motorisations : le moteur pédalier et le moteur moyeu dans la roue arrière ou avant.

Fat Bike équipé d’un moteur pédalier ou moteur central.

Le moteur central est l’apanage des grandes marques de vélo à assistance électrique. Les principaux acteurs du marché sont Yamaha (plus de 30 ans dans le VAE), Bosch le leader européen, et Shimano le n°1 mondial des composants pour vélo depuis plus de 100 ans.

Ces 3 fabricants ont investi massivement dans la recherche et ont développé des solutions motorisées pour vélo à assistance électrique de très haute technologie avec comme objectif une qualité et une fiabilité optimale. Avec l’explosion de la demande pour le VAE, ces constructeurs ont rapidement fait évoluer une gamme destinée à un usage urbain, vers une gamme performante, de type course, notamment sur les usages tout terrain et les montures VTT. Le développement des vélos cargos à assistance électrique a encore accéléré cette course à la performance, avec des versions encore plus musclées des principales motorisations de façon à permettre le transport de plus de 250Kg sur un VAE!

Les objectifs de ces motoristes rejoignent ainsi ceux des concepteurs de Fat bikes, qui sont contraints à de fortes exigences pour contourner les problématiques de poids et de pratique en terrains difficiles.

C’est la raison principale qui a motivé le choix de Buke Bikes d’opter fin 2018 pour une motorisation de type moteur pédalier et qui a opéré un changement de nom avec WOODEE Bikes pour marquer cette évolution majeure dans sa montée en gamme.

Après 4 années, à faire exclusivement des motorisations moyeu arrière (à l’exception du premier Surfliner en 2016), nous nous sommes rendus à l’évidence que seul un moteur pédalier performant pouvait assurer sa mission de transport dans le sable, en montée, avec de la charge tout en respectant les normes de VAE en vigueur. Notre choix s’est porté dans un premier temps sur le Shimano Steps 8000, le haut de gamme en 2018, destiné à équiper des VTT dont les prix variaient alors de 4000 à 10000€ (nous avions essayé au salon Eurobike un modèle fantastique de la marque PIVOT).

 Ce moteur Shimano Steps 8000 à ensuite évolué en 2020 vers le Shimano EP8 qui affiche désormais une puissance   nominale de 250W conformément à la norme VAE, mais jusqu’à 500w en puissance de crête, pour un couple max de 85   Nm. Ces performances sont partagées par la plupart des marques citées plus haut.

 Les raisons pour lesquelles ces moteurs sont si efficaces, sont inhérentes à leur construction, avec un concentré de   technologie qui permet au pédalier de démultiplier avec plus ou moins d’effort (voire très très peu d’effort en mode   BOOST ou TURBO), la puissance que vos jambes vont appliquer sur le pédalier. Contrairement au moteur moyeu, le peu   (ou le plus) d’effort que vous exercez se transmet directement au cœur du mécanisme du moteur, sans aucune   déperdition d’énergie. C’est pourquoi ces moteurs sont équipés de capteur de couple ou de pression, et non plus de   capteur de rotation comme dans les moteurs moyeux : à la moindre pression, le moteur s’enclenche. Nul besoin de   gâchettes dans ce système, vous pouvez vous lancer facilement, même départ arrêté dans le sable mou, ou face à une   montée importante après l’arrêt à un feu, ou chargé comme une mule. La puissance délivrée est immédiate.

Ces motorisations sont étonnamment compactes et légères, souvent construites en matériaux robustes et légers comme le magnésium pour l’EP8 Shimano, avec des indices de protection à l’eau et la poussière très élevés car développés pour un usage tout terrain qui prend en compte les pires conditions (boue, poussières, flaques). Leur design parfaitement intégré situé au milieu du cadre, apporte un équilibre naturel : le centre de gravité est légèrement transféré vers l’avant en raison de la position de la batterie, mais l’ensemble n’est pas déséquilibré comme sur la motorisation moyeu. Les batteries sont désormais intégrées dans le cadre, ce qui est un énorme avantage, avant tout en termes de protection en cas de chute ou d’accident : votre batterie n’est pas directement exposée aux chocs. Les batteries développées par ces mêmes constructeurs sont bien évidemment optimisées pour leurs moteurs, avec des rendements souvent nettement supérieurs à puissance égales, qu’une batterie de marque différente. En effet, les protocoles de communication, la gestion de l’énergie ont été développés et optimisés pour exploiter au mieux l’ensemble du système complet, de l’affichage de l’écran jusqu’à la gestion de l’éclairage. De plus, une batterie de 500Wh (36V14A) permettra souvent des autonomies nettement supérieures à celles équipant des moteurs moyeux à puissance égale, simplement car le rendement est optimal.

La connectique est elle aussi parfaitement intégrée et protégée dans le cadre, (à la différence des composants moyeux répartis sur tout le vélo). Les principaux composants que sont le moteur, le contrôleur et le capteur de couple ne font qu’un et sont très bien protégés dans le boitier magnésium du moteur. Compte tenu du mode de fonctionnement, ces systèmes n’ont également pas besoin de coupe circuit au freinage qui peuvent s’oxyder dans le temps et occasionner des pannes. Le fait de solliciter le moteur à la pression coupe instantanément l’assistance quand vous ne pédalez pas, ce qui n’est pas le cas du moteur moyeu qui fonctionne toujours tant que le pédalier est en mouvement (raison pour laquelle le capteur de freinage est nécessaire pour couper le moteur dès que vous actionnez les leviers de frein sur les motorisations roue arrière).

Enfin, les composants périphériques non électriques, comme la transmission et le freinage sont souvent à la hauteur de la motorisation. Les constructeurs développent des machines cohérentes, dont le freinage et l’efficacité, la robustesse des systèmes de vitesses, sont en adéquation avec la puissance développée. Un moteur qui développe beaucoup de couple (85 Nm) associé à une cassette et un corps de roue libre de mauvaise qualité serait une faute majeure. L’ensemble doit répondre présent dans toutes les situations prévues par l’usage du vélo, et bien sûr maintenir sa qualité dans le temps.

Le choix d’une des 3 marques leader du marché sont donc l’assurance de garanties et de SAV partout en France et en Europe, ce qui est très important sur un Fat bike plus souvent soumis à rude épreuve qu’un vélo à assistance électrique classique.

En résumé, voici les points forts et les points faibles des fat bikes à moteur pédalier.

Points Forts :

-   Performance : de 250w à 500w en crête, 85 Nm de couple.

-   Capacité de franchissement impressionnantes.

-   Équilibre et maniabilité.

-   Sensation de pédalage très naturelle et progressive.

-   Fiabilité, solidité.

-   Assistance intelligente, adaptée à la pratique, possibilité de programmer le moteur avec des profils d’utilisateurs pour chaque pratique : performance ou endurance par exemple.

-   Consommation d’énergie optimisée, autonomie importante.

-   Qualité des périphériques : transmission, freinage, roulements, jantes, rayons…

-   Intégration optimale du moteur et de la batterie.

-   Protection des composants les plus exposés, notamment la batterie.

-   Systèmes compacts, câblage limité et intégré.

-   Design soigné grâce à l’intégration de tous les composants.

Points faibles :

-   le prix (souvent plus élevé en raison des composants)

-   Pas d’effet « mobylette », il faut pédaler pour avancer, c’est un vélo à assistance électrique.

-   Réapprentissage du passage des vitesses pour une parfaite utilisation du système.

-   Extraction batterie moins accessible qu’une batterie externe.

-   Pour tous les sportifs qui vont solliciter leur machine dans le dur, entretien de la chaine et de la cassette comme sur un vélo performant.

Fat Bike équipé d’un moteur moyeu roue arrière.

Le moteur moyeu est généralement proposé dans la roue arrière. Il fonctionne à l’aide d’une batterie Lithium-ion le plus souvent fixée derrière la selle ou sur le cadre. Il nécessite plusieurs autres composants qui sont tous déportés par rapport au moteur ce qui nécessite du câblage supplémentaire pour le capteur de rotation du pédalier, le contrôleur qui va gérer les modes d’assistances, l’écran de contrôle sur le guidon, une gâchette d’aide au démarrage, des coupe circuits pour les freins. Ce système est par définition peu compact, car beaucoup de composants sont répartis sur toute la longueur du vélo. C’est un système basique, le plus simple dans sa conception et son fonctionnement, mais pas dans son architecture d’installation. Son efficacité, dans le cadre des normes européennes qui réglementent la définition d’un vélo à assistance électrique, ne permettent pas une véritable utilisation tout terrain mais plus simplement un usage pour la route. En effet, la puissance nominale délivrée ne doit pas excéder 250W ce qui ne permettra pas de faire démarrer un Fat Bike dans du sable mou par exemple, ou de franchir des pentes soutenues. Il faudra l’aide d’une gâchette de démarrage autorisée uniquement à 6 km/h d’assistance maxi pour le lancer.

Le couple en Newton mètres dans le cadre d’un Fat Bike homologué 250w moteur moyeu se situe autour de 40 Nm, ce qui n’est pas beaucoup, surtout pour une machine dont le poids va être particulièrement élevé. En effet, le poids supplémentaire de l’équipement électrique sur un Fat Bike équipé d’un moteur ajoute en général une bonne dizaine de kilos principalement concentrés sur le bloc moteur et la batterie. Plus le vélo est lourd, ce qui est le cas d’un Fat Bike, plus la capacité de la batterie devra être importante afin d’obtenir une autonomie correcte, ce qui contribue à augmenter encore le poids de l’ensemble ! C’est un cercle vicieux. La capacité minimum pour ce type de Fat Bike doit être au minimum de 720 Wh (36V 20A), dans le cas contraire l’autonomie ne sera pas suffisante pour de belles balades de plus de 40 km en mode totalement assisté. Le centre de gravité est déplacé vers l’arrière, ce qui handicape la performance en tout terrain, mais aussi sur route, avec une machine très lourde à l’arrière qui nécessite beaucoup de puissance au démarrage.

Afin de palier à tous ces inconvénients, de nombreuses marques chinoises sur internet et même françaises (équipées de motorisations chinoises), proposent des versions boostées en 500w ou 750W, voire plus. Ces machines ne sont pas homologuées pour la route et vous pouvez les utiliser uniquement sur un terrain privé (attention un chemin dans les bois est rarement privé, à moins d’en être le propriétaire). Au même titre que les gâchettes qui permettent de ne pas pédaler tout en roulant jusqu’à 25 Km/h (ou plus), ces systèmes qui permettent de palier aux faiblesses des moteurs roue arrière sur le fat Bike sont interdits sur la voie publique depuis la norme EN15194 de 2017 (appliquée en 2019). L’idéal pour ce type de motorisation serait de trouver un modèle homologué de type speed bike 45 Km/h, soumis à une immatriculation réglementaire sur un modèle homologué comme un scooter. La contrainte serait alors d’avoir une assurance, un casque, des gants, le BSR pour les adolescents de plus de 14 ans…L’accès aux pistes cyclables, aux chemins (interdits aux véhicules motorisés) et aux plages bien sûr, serait un inconvénient majeur car ce fat bike ne serait plus un vélo mais une mobylette ! Il n’existe à notre connaissance pas de fat bikes de ce type homologué par un constructeur (homologation spécifique).

En termes de sensation de conduite, la motorisation roue arrière est couplée avec un capteur de rotation, ce qui veut dire que l’assistance va se déclencher après un tour de manivelle du pédalier (plus ou moins selon le réglage), puis elle va s’enclencher d’un coup, ce qui peut surprendre. De la même façon, lorsque la vitesse légale maximum autorisée est atteinte, l’assistance va se couper d’un coup, avant de se relancer lorsque vous serez passé sous la barre des 25 Km/h. Un effet « coup de pied au cul » en mode « Yoyo » un peu surprenant au début, mais auquel on s’habitue avec de la pratique. Les niveaux d’assistance fonctionnent sur le même principe, avec le moteur qui se coupera en fonction de votre vitesse selon le niveau choisi (par exemple 15 km/h sur une assistance intermédiaire. Mais la puissance délivrée au démarrage est toujours la même : elle se découplera simplement à des vitesses différentes. C’est un effet mobylette, qui plaira à certains utilisateurs qui vont utiliser la faiblesse d’un tel système pour utiliser le pédalier comme une gâchette d’accélération en relançant le moteur avec une rotation mais sans faire d’effort en pression sur la pédale. Ce capteur de rotation permet d’ailleurs d’utiliser 100% de la motorisation en pédalant très doucement, quasiment « à vide », juste assez pour donner l’ordre au contrôleur de délivrer toute la puissance. On s’éloigne dans ce cas de figure d’une réelle assistance et on se rapproche plus d’une motorisation 100% électrique.

Pour conclure sur la motorisation moyeu arrière, il convient de parler de la fiabilité d’un tel système. Un fat bike est par définition beaucoup plus exigeant que la plupart des vélos, et l’assistance sera soumise à rude épreuve, surtout si vous envisagez une véritable pratique tout terrain. Le nombre de composants installés, et déportés, le câblage important, l’exposition de certains composants sont autant de points faibles qui peuvent souffrir pendant un usage intensif dans un milieu très agressif, comme le bord de mer, la neige et le salage des routes. Il est également compliqué d’avoir un système 100% natif de la même marque, de la batterie jusqu’au capteur de freinage en passant par le contrôleur, l’écran de contrôle, le capteur de rotation, le câblage. C’est pourtant la garantie d’avoir une parfaite communication et une optimisation du système.

En France, la garantie légale est au minimum de 2 ans à la date d’achat, raison pour laquelle il convient d’être particulièrement vigilant sur tous les achats en ligne sur des modèles d’origine chinoise ou asiatique.

Le débridage de ces systèmes est souvent une tentation pour compenser certaines faiblesses, notamment les coupures à la vitesse max. Le débridage, au-delà du fait qu’il ne vous permet plus d’accéder aux voies publiques, va solliciter encore plus un système qui n’a pas été conçu pour ces vitesses et fragiliser l’ensemble. La consommation de la batterie qui est déjà importante sur ce système en sera également fortement impacté.

En résumé voici les points forts et les points faibles du moteur moyeu :

Points forts :

-   Efficacité au roulage sur le plat avec effet « mobylette ».

-   Choix très large sur les conceptions asiatiques.

-   Prix attractif.

Points faibles :

-   Poids excessif

-   Centre de gravité sur l’arrière du vélo, moins de maniabilité.

-   Effet « coup de pied au cul » du démarrage de l’assistance, aucune progressivité.

-   Manque d’efficacité en montée ou terrain difficile : faible couple (Nm) et manque de puissance en version homologuée VAE.

-   Nombreux composants répartis sur tout le vélo.

-   Exposition des composants aux éléments extérieurs en conditions difficiles (eau, air marin, sel, sable, poussière…).

-   Usure plus rapide des composants car fonctionnement beaucoup plus brutal du système.

-   Mauvais rapport qualité / prix sur certains modèles (prix élevé pour des composants bas de gamme).

-   Bruit du moteur.

-   Composants électriques / électroniques multi marques.

-   Composants mécaniques entrée de gamme (freins câbles, dérailleurs inadaptés…)

-   Consommation de batterie importante : 100% de la puissance totale disponible utilisée dès le premier coup de pédale.

-   Capacité de batterie insuffisante avec vente en option de capacité plus grande mais à un tarif beaucoup plus élevé.

-   Normes européennes non respectées avec interdiction de rouler sur la voie publique si la puissance nominale dépasse 250W, et/ou la vitesse max dépasse 25Kmh, et/ou une gâchette permet d’accélérer sans pédaler au-delà de 6 Km/h.

En conclusion, si vous trouvez un petit vélo ou un cruiser sympa à un prix très raisonnable (2000€ max), avec batterie d’au moins 720 Wh et qui certifie 2 ans de garantie avec SAV en France, faites-vous plaisir si votre usage se limite à de la route sans trop de dénivelé.

Assurez-vous que les composants périphériques côté mécaniques soient des marques connues, comme Shimano par exemple pour le freinage et la transmission.

Design confort et géométrie des Fat Bikes

Le choix de la motorisation et la qualité des composants qui vont équiper votre Fat Bike est primordial. Cependant l’offre du marché du Fat Bike s’est considérablement élargie ces dernières années, avec notamment l’arrivée des mini Fat bikes à double sièges, montés sur des pneus 20 pouces. Certains ont développé un look vraiment sympa en intégrant des composants hauts de gamme, comme la marque Ruff Cycles équipée de systèmes Bosch.

L’offre de Beach Cruisers Fat a été considérablement copiée et démultipliée depuis les débuts de Buke bikes (aujourd’hui Woodee Bikes) en 2014. Trois marques françaises se distinguent néanmoins dans cette offre, avec notre marque pionnière Woodee Bikes, la première marque à avoir opté pour une motorisation haut de gamme avec Shimano, le français Héritage Bikes qui conçoit, développe et produit des vélos très haut de gamme made in France, avec une motorisation originale qui inclut une boite automatique développé par l’équipementier automobile Valéo, et la marque de ski Rossignol qui utilise également les motorisations Shimano.

Pour quel usage?

La question que vous devrez vous poser à l’acquisition de votre Fat Bike à assistance électrique est importante : pour quel usage mon VAE fat bike va t il me servir le plus, et quelle géométrie sera la mieux adaptée à mon physique, notamment ma taille, ainsi que la performance que vous envisagez développer aux commandes de cette machine.

Voici quelques éléments de réponse :

 VTT Fat Bike : Une géométrie pour tous les sportifs, les aventuriers en recherche de terrains d’ordinaire impraticables. Le sable, la neige,   la boue, les petits chemins en sous-bois, les montées exigeantes, bref, tout ce qui s’apparente à du 4x4. Il doit être suspendu à l’avant   pour un confort de pilotage, mais la rigidité à l’arrière est un plus sur les terrains meubles (donc non suspendu à l’arrière). Le large guidon   droit et la position vers l’avant permettra un pilotage de précision.

 Beachcruiser Fat Bike : Une géométrie pour tous ceux qui veulent combiner efficacité de franchissement avec le plaisir d’une position   assise le dos bien droit, avec un pédalage légèrement vers l’avant. On se rapproche d’une position plus Harley qu’enduro, mais pour tous   ceux qui veulent combiner le meilleur de la route et du tout terrain, je pense notamment aux surfeurs, ça peut être un très bon   compromis. Ces modèles sont rarement suspendus, ça ne fait pas partie de la culture beach cruiser (ou quand ils le sont, les fourches   proposées sont assez délirantes et souvent de piètre qualité).

Mini Fat Bikes : Ces modèles ont une géométrie qui se rapproche des celles des minis scooters. Ils sont particulièrement adaptés pour les jeunes, les adolescents, les personnes qui sont de petites tailles, et ils ont été (plus ou moins bien conçus) pour porter un passager.

Leurs larges et longues selles si elles peuvent apporter un réel confort d’assise, ne sont pas toujours optimisée pour le pédalage. Tout comme leur hauteur, qui n’est pas réglable à de rares exceptions (ajout de racks sur élévateurs) et qui impose de pédaler dans une position plus ou moins fléchie. Leur look sympa, et une offre principalement bas de gamme (mis à part les marques citées plus haut) affichent des prix accessibles qui ont contribué à leur succès.

En conclusion : Comme les plus grandes marques mondiales de vélo à assistance électriques, nous avons fait le choix d’une motorisation de moteurs pédalier de renommée internationale bénéficiant d’un réseau d’entretien reconnu auprès de tous les marchands de cycles. Buke Bikes est ainsi devenue Woodee Bikes, afin de graver dans le marbre ce changement majeur de gamme et de motorisation. Ce choix a été dicté par l’énoncé des points forts et des points faibles de chacun des systèmes. Nous concernant, le choix de l’évolution sur une motorisation pédalier fournie par l’un des meilleurs constructeurs au monde, le Japonais Shimano, a été une évidence car nous concevons, développons des fat bikes qui ont pour vocation d’amener des surfeurs sur tous les spots de la côte dans des conditions de terrain très exigeantes et dans un environnement particulièrement hostile à la mécanique.

La qualité et les garanties qui accompagnent les systèmes Shimano nous ont donné entière satisfaction, et cette évolution est la meilleure décision prise à un moment important de notre croissance, à tel point que la plupart des composants de nos Woodee Bikes sont fournis par Shimano (moteur, batterie, commandes, transmission - dérailleur, freinage hydraulique.)

Nous encourageons donc tous les futurs acquéreurs à privilégier ce type de motorisation pour toute acquisition de Fat bike à assistance électrique, et bien sûr le choix d’une grande marque de motoriste qui va garantir en France (ou en Europe si vous voyagez) l’ensemble du système et du vélo, avec un bon réseau d’entretien en place que seules ces grandes marques peuvent assurer (Shimano Service Centers par exemple).

Privilégiez également des version homologuées qui vous permettront de rouler partout où un vélo est autorisé à rouler, qu’il soit à assistance électrique ou non. En effet, la plupart des modèles équipés de motorisation roue arrière, notamment chinoise, « boostent » leurs équipements, de façon à ce que leurs Fat bikes délivrent assez de puissance pour fonctionner mais qui leur interdit l’accès au domaine public : route, pistes cyclables, chemins…il ne vous reste que votre jardin pour utiliser de telles machines.

En ce qui concerne le confort et votre aisance sur la machine, il est nécessaire de faire un test sur le modèle de votre choix et de se projeter sur l’usage que vous envisagez d’en faire. Woodee bikes sera toujours ravi de vous inviter à découvrir ses modèles, que vous ayez envie d’une version plutôt cruiser, ou plus performante avec le surfliner et pourquoi pas avec des pneus ballons plus légers et maniables si le fat ne vous convient pas.

Si vous avez des questions supplémentaires, n’hésitez pas à nous contacter par email infos@woodeebikes.com ou par téléphone : 33(0)558 354 025.

A bientôt

L’équipe WOODEE.